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Article DNA du 18/04/2017 : Drusenheim – Il était une fois le Rhienerland au Pôle culturel

L’histoire jouée et dessinée

Du 1er au 11 avril, les représentations de la fresque historique Il était une fois le Rhienerland – De Drusus à Louis XIV ont été un succès.
Le succès enregistré en nombre de spectateurs, applaudissements et échos favorables est d’abord dû à l’auteur et metteur en scène Joseph Fenninger. Passionné de lettres, d’histoire et de théâtre, il a fait les recherches nécessaires, s’est attaché à la beauté du texte, a introduit sa propre vision de l’Alsace, le tout dans une remarquable mise en scène. Il a été accompagné par trente acteurs, attentifs aux conseils et sachant se mettre dans la peau du personnage, même si chacun ou presque a plusieurs rôles très différents.

Plus de 150 costumes
Mais une part importante revient également à la technique qui, pourtant, n’avait pas la tâche facile. Avec la riche programmation du Pôle culturel, les membres de l’équipe n’ont pu s’y atteler sur place que quatre jours avant la première ! Quatre-vingt-dix projecteurs dispensant une puissance de 90 000 watts en six couleurs, huit micros casque à relayer entre chaque tableau entre les différents acteurs, un vidéoprojecteur et plus de 150 costumes allant du barbare de l’armée romaine au roi Louis XIV en passant par la lavandière, le rustaud, la marquise masquée ou le comte furent nécessaires.

Des images qui prennent vie
L’équipe a aussi réussi le pari du son, de la lumière, de la vidéo, de la projection de la traduction des textes alsaciens en français. D’autres encore ont travaillé dans l’ombre pour assurer les changements de décors, le maquillage, l’habillage…
Une autre clef du succès a été la projection de dessins animés et de la 3D accompagnant le jeu des acteurs. Joseph Fenninger put en effet compter sur la coopération, l’enthousiasme et le talent d’un jeune illustrateur infographiste alsacien. S’inspirant des techniques de la BD, du dessin animé, voire du vidéo-mapping, Damien Pons a contribué à la mise en images du spectacle. Se dessinant d’elles-mêmes, les images prennent vie et ont permis aux spectateurs de traverser les différents siècles.
En arrière-plan de la scène, des projections d’objets 3D tournant sur eux-mêmes enrichissaient le jeu des acteurs et l’ambiance de la scène. Ainsi l’aigle de la Pax Romana, tel un phare, surveillait les Alsaciens et scrutait d’éventuelles menaces à l’horizon. Ainsi encore on a vu la Bible de Luther transpercée d’une épée, au temps des Dragonnades, quand l’Alsace du Nord a dû repasser au catholicisme.
Technique et illustrations ont donné ainsi au spectacle une dimension supérieure pour un résultat saisissant en intensité lumineuse, en son, en musique et en couleurs.

http://c.dna.fr/edition-de-haguenau/2017/04/18/l-histoire-jouee-et-dessinee

Animation / Il était une fois le Rhienerland


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